Atelier généalogie du 25 septembre 2022 - synthèse

L’atelier généalogie a tenu toutes ses promesses grâce à une présentation de Lionel précise et documentée, permettant aux personnes présentes de commencer sans appréhension leur arbre généalogique.

La généalogie permet de lister les membres d’une même famille et par là, de découvrir l’origine et l’histoire de cette famille. Autrefois réservée à la noblesse pour des raisons fiscales ou d’octroi de privilèges, elle est de plus en plus pratiquée par le grand public pour connaître ses ancêtres, élucider des secrets de famille, retrouver des cousins, voire des ancêtres illustres ou des filiations avec des vedettes du show bizz, pourquoi pas !

La généalogie ascendante permet de rechercher les ancêtres d’un individu particulier, en remontant le temps. La généalogie descendante vise à déterminer la descendance d’une personne ou d’un ancêtre commun. Les recherches sont possibles à partir d’archives privées mais sont souvent réalisées à partir d’archives publiques. Les articles L213-1 à 3 du code du patrimoine rendent possible la communication au public des informations détenues par les services publics mais protègent heureusement la vie privée de nos contemporains. Ainsi, la majorité des informations susceptibles de concerner la vie privée ne sont accessibles qu’après un délai bien précis après la production d’un acte ou le décès de la personne : 50, 75 voire 100 ans selon qu’il s’agisse de données de l’état civil, des notaires, des hypothèques, des dossiers médicaux ou judiciaires…

Pour commencer une recherche, il convient tout d’abord de collecter un maximum de documents de famille : papiers, photos, livrets de famille, livrets militaires, faire-parts, correspondances, cartes postales… Puis interroger ses proches. Déjà à cette étape, les maîtres mots sont « NOTER » et « CLASSER ». La recherche généalogique est longue, parfois fastidieuse et surtout très propice à la dispersion ; inutile de chercher plusieurs fois la même information à plusieurs mois d’écart !

Où chercher ?

La dématérialisation des archives et des actes est un véritable progrès pour le généalogiste. La grande majorité des recherches peuvent être faites sur internet, gratuitement. Les archives départementales ont engagé un programme de numérisation des actes plus ou moins avancé dans chaque département, celui-ci respectant les délais de communicabilité précités. Mais selon les informations recherchées, le déplacement en mairie, aux archives départementales ou dans divers lieux d’archivage ou bibliothèques, est indispensable. D’autres informations peuvent être trouvées sur des monuments aux morts ou dans des cimetières. Les passionnés pourront retrouver sur le terrain des lieux de vie de leurs ancêtres : églises fréquentées, fonds baptismaux, fontaines, habitations anciennes..

Les sources principales

Avant la révolution, les actes de baptême, de mariage et de sépulture étaient consignés dans les registres paroissiaux. Depuis la révolution, les actes de naissance, de mariage et de décès sont consignés dans les registres d’état-civil.

Astuces

Les registres d’état-civil comportent des tables alphabétiques annuelles, situées en début ou en fin de document. Bien pratique quand on ne possède pas les dates exactes des naissances, mariages, décès ou les numéros d’actes. De même, on s’évite beaucoup de lecture en consultant les tables décennales des actes de naissance, de mariage et de décès, elles aussi alphabétiques quand on est moins sûr des informations que l’on a. Ces tables fournissent les références permettant d’aller consulter directement les actes dans les registres. Attention aux abréviations : 7bre pour septembre, 8bre pour octobre, 9bre pour novembre, Xbre pour décembre. On trouve aussi des convertisseurs de calendrier révolutionnaire sur internet.

Recensements de population

Tous les 5 ans en général depuis 1831, le recensement apporte des informations intéressantes sur nos ancêtres : adresse, profession, enfants ou personnes hébergés, nationalité, voire religion état de santé ou niveau d’instruction…

Archives militaires

Extrêmement détaillées pour les hommes, enregistrées par l’autorité militaire l’année de leur 20 ans (classe d’âge). On y retrouve des éléments d’état-civil mais aussi le lieu de résidence à la date concernée, ainsi que des détails physiques concernant l’individu et son niveau d’instruction. Le registre matricule fait état de l’ensemble du parcours militaire de l’individu, ses lieux d’affectation, ses faits d’armes, ses blessures, ses décorations… Les journaux des « marches et opérations », bien que non nominatifs, permettent de retracer la vie de l’individu au sein de son régiment à une période donnée.

Archives notariales

Bien plus sollicités par le passé qu’aujourd’hui, les notaires possèdent des mines d’informations sur la vie courante de nos ancêtres (contrats de mariage, testaments, inventaires après décès, ventes, partages, baux…).

Archives judiciaires

Pour nos ancêtres ayant eu affaire à la justice. Là encore des informations précieuses peuvent être trouvées sur la personnalité des individus, leur mode de vie et leur environnement.

Bureau des hypothèques, délibérations communales… Autres sources intéressantes sur le patrimoine et la vie de nos ancêtres.

Tests ADN

Ils sont interdits en France. Il faut savoir que divers organismes ou laboratoires étrangers proposent de comparer votre ADN à ceux présents dans des bases de données de plus en plus fournies au niveau mondial. Outre vos origines ethniques lointaines, elles permettent de retrouver de lointains (ou tout proches…) parents de manière fiable. Porte ouverte à d’innombrables problèmes éthiques.

Documentation (exemples)

– Revue française de généalogie

– THEMA : histoire et généalogie, éditions Thisa

– Guides de généalogie, éditions Archives et Cultures

– Nos Ancêtres, « Vie et Métiers » Bases de données et sites internet (exemples)

– Geneanet

– MyHeritage

– Filae

– FranceGenWeb

– Geneabank

– Mémoire des Hommes

– INSEE (fichier des décès)

– Archives nationales

Pour tout renseignement, nous contacter sur notre site internet :

Publié par Gilles LEDOUX le

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